Travailler sur un chantier nucléaire : mythe et réalité
7 juillet 2025

Le chantier de l’EPR de Penly, en Seine-Maritime, suscite beaucoup de curiosité : on l’imagine réservé aux experts hautement qualifiés ou aux métiers ultra-techniques. La réalité est pourtant bien plus ouverte et structurée.
Un projet de cette ampleur mobilise des milliers de professionnels de tous horizons. La sécurité et la qualité y sont des priorités absolues. Cela se traduit par des formations approfondies, des règles claires et un encadrement rigoureux, garantissant un environnement de travail fiable et bien organisé.
Contrairement à l’idée reçue d’un chantier réservé à une poignée de spécialistes, la construction de l’EPR fait appel à une grande diversité de métiers.
Soudeurs, charpentiers métalliques, coffreurs, conducteurs d’engins, électriciens, tuyauteurs, mécaniciens, échafaudeurs, logisticiens ou agents de contrôle qualité : tous contribuent au succès du projet. Ces postes sont accessibles à des profils variés, du jeune en apprentissage au professionnel expérimenté.
Le chantier de Penly propose aussi de belles opportunités dans l’encadrement et la conduite de projet : chefs de chantier, ingénieurs méthodes, coordinateurs sécurité. Tous collaborent à un objectif commun : construire un réacteur de nouvelle génération répondant aux standards de sûreté et de performance les plus élevés.
Au-delà de son aspect impressionnant, l’EPR de Penly est un formidable moteur pour l’économie locale. Il crée de nombreux emplois directs et indirects, fait vivre un réseau de sous-traitants locaux et stimule les commerces et services du territoire.
En définitive, travailler sur un chantier nucléaire, c’est relever un défi collectif stimulant, valorisant les compétences et le savoir-faire français dans un cadre technique exigeant et parfaitement maîtrisé.